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Le tigre et l'araignée : Les deux visages de la violence
On parle toujours de " la " violence, comme s'il s'agissait d'un phénomène unique, mais en réalité la violence possède deux polarités, l'une yang et l'autre yin. Agresser quelqu'un verbalement, le frapper d'un coup de poing ou de couteau, ou encore l'abattre d'une balle, relève d'une dynamique yang : celle du Tigre. Harceler moralement une personne à coup d'insinuations et de sous-entendus, la soumettre au chantage, la manipuler ou encore l'empoisonner à petit feu, relève d'une dynamique opposée, yin celle de l'Araignée.
Ces deux polarités sont étroitement liées : là où l'une est évidente, l'autre n'est jamais loin. Pour l'instant, toutefois, la société tend à stigmatiser les formes les plus évidentes de la violence (le Tigre), sans prendre en compte celles plus cachées (l'Araignée) dans lesquelles les premières prennent souvent racine. L'auteur met en évidence ces deux polarités de la violence et leurs spécificités et montre leurs interactions au niveau individuel et collectif. Abordant enfin les attitudes à adopter face à la violence, il évoque un changement de paradigme relationnel, dans lequel la " lutte contre la violence " - symptomatique et inefficace à long terme - fait place à des stratégies permettant de désamorcer les deux polarités de la violence.
Quatrième de couverture
S’inspirant des travaux de Charles Rojzman, de Marie-France Hirigoyen et de Marshall B. Rosenberg, Olivier Clerc met ici en évidence les deux polarités de la violence, en se fondant sur une approche symbolique :
Agresser quelqu’un verbalement, le frapper d’un coup de poing ou de couteau, ou encore l’abattre d’une balle, relève d’une dynamique yang : celle du Tigre.
Harceler moralement une personne à coup d’insinuations et de sous-entendus, l’opprimer dans la durée, la soumettre au chantage, la manipuler ou encore l’empoisonner à petit feu, relève d’une dynamique opposée, yin : celle de l’Araignée.
Ces deux polarités sont étroitement liées : là où l’une est évidente, l’autre n’est jamais loin. Pour l’instant, toutefois, la société tend à stigmatiser les formes les plus évidentes de la violence (le Tigre), sans prendre en compte celles plus cachées (l’Araignée) dans lesquelles les premières prennent souvent racine. Aucune paix durable ne peut être atteinte tant que l’on ne s’occupe que de la partie visible de l’iceberg de la violence.
Abordant les attitudes à adopter face à la violence, Olivier Clerc évoque un changement de paradigme relationnel, dans lequel la « lutte contre la violence » - symptomatique et inefficace – fait place à des stratégies permettant de désamorcer les deux polarités de la violence.
“Olivier Clerc, loin de se contenter de déplorer l'envahissement de nos sociétés par la violence, propose des pistes à la fois pour la compréhension et pour l'action. Il rappelle que notre éducation qui vise à faire de nous des « têtes bien pleines » laisse subsister un véritable analphabétisme relationnel. Comment expliquer autrement nos difficultés à vivre avec les autres, nos déboires sentimentaux et familiaux, notre incapacité à faire face aux conditionnements en tout genre, aux propagandes meurtrières, notre passivité enfin et notre propre violence ?
Le livre d'Olivier Clerc a pour immense mérite de nous donner quelques clés pour cette alphabétisation.”
Charles Rojzman (extrait de la préface)
Biographie de l'auteur
Olivier Clerc mène conjointement une carrière d'écrivain, de conférencier et de consultant littéraire. Il est également l'auteur de " Médecine, religion et peur " (Ed. Jouvence), livre dans lequel il dénonce l'importance cachée des croyances dans nos comportements, notamment ceux relatifs à notre santé.
Broché - 222 pages (15 avril 2004)