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La souffrance
Je venais de faire un voyage, commencé il y a huit ans, et qui commence peut être enfin à s’achever… Quel voyage me demanderez-vous ?
Un voyage au plus profond de la souffrance physique…
La souffrance…
Nous pouvons en donner toutes les causes, celles qui produisent un fonctionnement anormal du corps humain et donc de son esprit…
En remédiant aux causes, en changeant parfois de comportement, en vivant avec des prothèses, nous pouvons l’atténuer, voire la supprimer…
Mais lorsque, connaissant les causes, aucun artifice (remèdes, prothèses) ne vienne ni la supprimer, ni la soulager, nous savons alors que nous allons pleurer, crier, et avoir des pensées que nous n’aurions jamais eu autrement…
J’écrivais (en juillet 2000) dans mon livre « Chemin Faisant… « la vie et le handicap », page 30,
« C'est vrai que lorsque passe la souffrance, il y a un moment d'anéantissement... Le corps souffrant ne laisse pas de répit, et interdit à la raison et au cœur de fonctionner librement... »
Le corps souffrant ne laisse pas de répit, et interdit à la raison et au cœur de fonctionner librement...
Sur une échelle graduée de 1 à 10 indiquant les niveaux de la souffrance, depuis huit ans, je me ballade entre 6 et 9…
Je subis un anéantissement permanent bien souvent au bord des larmes, parce que ne pouvant « absorber » celle-ci…
Il m’est impossible de faire des projets, d’exprimer des désirs, et même de faire plaisir à autrui, car trop occupé physiquement et moralement par cette souffrance… De plus, je sais qu’après tout acte demandant une participation physique de ma part, la souffrance va être multipliée par deux dans les heures qui suivront…
C’est au prix de gros efforts que j’essaie de rester propre (toilette) et de me nourrir convenablement.
Si j’ai « coupé les ponts » avec tous les forums (du Web) auxquels je participais c’est pour éviter de ramener la discussion trop souvent à ce que je vivais dans mon corps…
Si j’ai « mis des distances » avec des groupes « spirituels » et notamment l’équipe End que j’aime énormément, c’est que dans l’état actuel des choses je suis incapable de faire une rétrospective sur ce que je vis ni d’exprimer ce que j’aime ou pas, et encore moins de m’attacher à une décision de groupe ou de couple…
A cette souffrance, il faut ajouter celle psychologique de constater la souffrance de mon épouse, de tout mon entourage de me voir ainsi, ne comprenant pas cette souffrance, hors de toute motivation, comme si je n’attendais que la mort…
Je vous demande donc à tous, et particulièrement à mon épouse, d’être patients, car je sais d’une manière intuitive, que cette situation ne saurait s’éterniser. Je vous demande Pardon pour toutes les souffrances que mon état, mes paroles (pendant ce temps) ont pu vous occasionner.
Je reste présent avec vous, Gildas
![]() de Villers Grand-Champs Cédric | ![]() Pour l'homme, c'est le temps qui passe. Pour le temps, c'est l'homme qui passe. Proverbe chinois |
![]() de Villers Grand-Champs Cédric | j'ai trouvé sur le site de www.medecinenouvelle.com ce passage sur la douleur, que tu connais sans doute. Je trouve l'approche assez positive et plus si affinités... Qui sait? Amitiés Cédric La douleurDans la médecine officielle, la douleur est considérée comme un signe négatif. Il faut la combattre à tout prix. Et bien oui, les douleurs sont un chapitre particulièrement difficile. Il y a différentes sortes de douleurs. Il y a les douleurs dans la phase active du conflit, par exemple dans (l'angine de poitrine ou l'ulcère de l'estomac). Les douleurs dans la phase active du conflit (sympathicotonie) telles que celles qu'on observe dans l'angine de poitrine ou l'ulcère d'estomac, disparaissent immédiatement dès que le conflit est résolu. Chez l'homme comme chez l'animal, les douleurs ont fondamentalement un sens biologique : à savoir celui d'immobiliser l'organisme tout entier et l'organe, de manière à ce que la guérison puisse se faire de façon optimale. Il en est ainsi, par exemple, lors de la guérison du cancer des os. L'extension du périoste (membrane qui entoure l'os) qui est une membrane conjonctive, qui provoque de fortes douleurs pendant la phase d'oedématisation. La cause en est uniquement mécanique car ce périoste innervé est étiré par le liquide de l'œdème qui sert à combler les nécroses faites au niveau de l'os durant la phase active du conflit : phase de dévalorisation. A l'heure actuelle, dans notre société, utilisant même les médias, il y a une lutte à mort contre la douleur. Il faut à tout prix la combattre, mais on ne sait pas pourquoi. Le plus incroyable c'est que dès que le mot "cancer" est prononcé, la douleur supposée, avant même que celle-ci n'apparaisse, on commence les calmants, entre autre ce médicament "miracle" : la morphine ou un dérivé. Comment la morphine ? Elle modifie considérablement l'oscillation globale du cerveau et de plus démoralise complètement le patient. A partir de là, l'intestin se paralyse, c'est-à-dire qu'il ne peut plus élaborer ni assimiler les aliments. La morphine est un dépresseur respiratoire, donc elle provoquera des troubles de la respiration. Le patient ne se rend pas compte qu'on est en train de le faire mourir, car ses réflexes sont atténués. Alors qu'il se trouve en phase de guérison et qu'en laissant la nature suivre son cours, il serait de nouveau en bonne santé en l'espace de quelques semaines. La douleur, quand on en connaît l'origine et que l'on sait combien de temps elle va durer, ne fait plus peur au malade. Il est tranquillisé, détendu, et des petits moyens tels que quelques médications naturelles peuvent aider à passer ce cap qui est réellement très court. Mais les médecins de la médecine officielle se retranchent derrière le point de vue dogmatique et confortable : la douleur, “c'est le commencement de la fin”, de toute manière il n'y a plus rien à faire. Commençons donc tout de suite par apaiser et que ça ne dure pas trop longtemps... source: http://www.medecinenouvelle.com/comprendre/faq/#douleur Pour l'homme, c'est le temps qui passe. Pour le temps, c'est l'homme qui passe. Proverbe chinois
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