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L’hébreu et la pratique de la bioherméneutique
L’hébreu et la pratique de la bio herméneutique
Le concept de la bioherméneutique repose tout d’abord sur la connaissance des fonctions symboliques du corps. Il y a le rôle matériel d’un organe, mais également sa fonction allégorique. A l’image d’un corps dans son extériorité, le rouleau de la Torah est replié sur lui-même. Au premier abord, on pourrait se contenter de dire : « ce n’est qu’une peau sèche enroulée avec des tâches d’encre ». C’est le niveau avec lequel on regarde les anonymes dans une foule. Ensuite le rouleau est déroulé et les tâches d’encre se transforment en mots chargés de sens. Dans un premier temps, par le symbole et l’allégorie, de multiples significations apparaissent si la réception du texte n’est pas figée par le niveau littéral. Similairement, les éléments du corps sont chargés de symbolisme et d’allégories.
Une fois la lecture des caractères effectuée, le lecteur, avec son souffle, fait vibrer le texte en y apportant les voyelles. La vocalisation implique l’écoute, phase fondamentale permettant de percevoir avec finesse les qualificatifs essentiels pour accéder au domaine de l’herméneutique.
Ainsi, la bioherméneutique est une lecture du corps et de sa biologie, accompagnée d’une écoute simple.
Lorsqu’une personne raconte son état, il est nécessaire de ne préserver que les symboles et les qualificatifs. En effet, généralement, lorsque l’on raconte un de nos problèmes, on commence généralement par se justifier et tenter de gagner l’auditeur à sa cause, espérant ainsi, inconsciemment, que ce dernier dise quelque chose de ce genre : « Oui, le monde et ses lois sont despotiques, ton environnement est vraiment inique, tout ce qui t’arrive est totalement injuste, tu n’y es pour rien. Surtout, reste comme tu es ! ».
Lorsqu’une personne raconte son histoire, il faut pratiquer une écoute particulière consistant à mettre en relief les verbes et les qualificatifs qui tendent à revenir souvent, intégralement ou sous forme de synonymes. L’idéal est de résumer rapidement un exposé, aussi long soit-il, en un verbe ou un adjectif.
Il est ensuite possible de demander au narrateur à quoi correspond ce qualificatif dans son histoire. Il arrive souvent que cette simple prise de conscience soit suffisante. Ensuite vient la pratique du tsérouf de la racine du qualificatif. Le mot « tsérouf » veut à la fois dire : réunion, liaison, combinaison, affinage et épuration. Ce terme est donc parfait pour décrire la purification et l’affinage intérieur par des combinaisons de lettres qui sont des liaisons établies entre différents composants de notre conscience. C’est faire ressortir par le retournement des lettres ou par les équivalences des valeurs numériques un nouveau sens guérisseur.
כבד (Kaph 20. Beith 2. Daleth 4.) Valeur numérique 26. En hébreu : KaVoD : Lourd, dur, difficile, alourdir, aggraver, peser.
יהוה(Yod 10. Hé 5. Waw 6. Hé 5.) Valeur numérique 26. En hébreu, le Tétragramme ne se prononce pas ; on prononce HaCheM : Le Nom, Tétragramme sacré, Adonaï, l’Éternel, le « Je suis », le dH3/dT.
אלפ (Aleph 1. Lamed 30. Phé 80.) Valeur numérique 111. ALePh : L’unité, l’alternance Vie - Mort.
פלא ( Phé 80. Lamed 30. Aleph 1.) Valeur numérique 111. PhèLè : Miracle.
LAURENT philippe | (et aussi: "QUOI ISRAEL","LA NOUVELLE CREATION", "LE MYTHE JUDEO-CHRETIEN", "SUR UN ORGUE DE BARBARIE", "LE SEPHER YETSIRAH",...et il semble que cela ne soit pas fini!...) Alors n'hésitez pas à lire des Livres qui Dé-livrent!... Bien à vous par delà toutes les distances...
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LAURENT philippe | La Voix du corps suite!... ...Georges Lahy éditera le 25 mars un livre "LA VOIX DES MAUX" sur le même principe que la Voix du Corps...mais axé cette fois ci sur les "noms des maladies"... c'était juste pour informer les amoureux des Authioth. voir son site "éditions Lahy" Un amical salut particulier à Cirdec. | |||||
LAURENT philippe | http://www.amazon.com/Meditati...73270178&sr=8-2 ...voilà...en vous souhaitant bonne lecture... | |||||
L audrey | http://www.amazon.fr/Meditatio...73269579&sr=8-1 Bien à vous en toute amitié. | |||||
![]() de Villers Grand-Champs Cédric | Bonsoir Thiglé, bonsoir à toutes et à tous, il est vrai que l'on peut se passer de l'encre; ne dit-on pas jeter l'ancre...? ![]() À propos de "Méditation and Kabbalah" d'Aryeh Kaplan", que je n'ai pas lu, je sais que cet ouvrage a été traduit en français.
Pour l'homme, c'est le temps qui passe. Pour le temps, c'est l'homme qui passe. Proverbe chinois | |||||
![]() de Villers Grand-Champs Cédric | ..."Bien que je ne connaisse rien de l'hébreu, j'ai l'impression que cela ouvre bien des portes vers la guérison..."... Bonjour Gildas, bonjour à toutes et à tous, voici quelques explications complémentaires... כבד (Kaph 20. Beith 2. Daleth 4.) Valeur numérique 26. En hébreu : KaVoD : Lourd, dur, difficile, alourdir, aggraver, peser. יהוה(Yod 10. Hé 5. Waw 6. Hé 5.) Valeur numérique 26. En hébreu, le Tétragramme ne se prononce pas ; on prononce HaCheM : Le Nom, Tétragramme sacré, Adonaï, l’Éternel, le « Je suis », le dH3/dT. אלפ (Aleph 1. Lamed 30. Phé 80.) Valeur numérique 111. ALePh : L’unité, l’alternance Vie - Mort. פלא ( Phé 80. Lamed 30. Aleph 1.) Valeur numérique 111. PhèLè : Miracle. Les deux exemples choisis sont une application de la pratique du tsérouf. Le mot KaVoD qui signifie : « Lourd, dur, difficile, alourdir, aggraver, peser », est mis en évidence et traduit la dominante du ressenti : c’est en quelque sorte ce que le ‘mal a dit (maladie)’. Sa valeur numérique de 26 est la même que celle du YHWH le « Je suis ». La proposition consiste à passer au changement d’attitude du « pesant qui était » au « je suis libéré des fardeaux que je n’ai pas à prendre en charge ». Concernant le second exemple, « Aleph » qui est « l’alternance Vie – Mort » de valeur numérique 111, trouve son équivalence numérique dans son anagramme « Phèlè : Miracle» et propose donc de passer d’un état « entre la vie et la mort » à l’état « d’entrer dans le miracle de la vie ». Pour entrer dans cette dynamique, il s’agit de se conscientiser de ces possibilités de changement d’attitudes suggérées par la bioherméneutique. C’est une manière de résoudre ses conflits intérieurs. Ce que je propose, c’est de t’envoyer les deux mots clés « YHWH et Phèlè » sur un petit billet écrit à l’encre. Pour que tu puisses t’en imprégner, je te propose de plonger ce billet dans une petite bouteille d’eau et l’encre va s’y diluer en secouant la bouteille. L’eau gardera en mémoire cette nouvelle dynamique (Voir mon post « Un guérisseur yéménite en Israël » ainsi que les travaux d’Emoto et les travaux de J. Benveniste sur la mémoire de l’eau). Ces opérations une fois terminées, il n’y a plus qu’à boire cette mémoire et s’en imprégner. Cédric Pour l'homme, c'est le temps qui passe. Pour le temps, c'est l'homme qui passe. Proverbe chinois | |||||
![]() Boisrobert, Gildas | Bien que je ne connaisse rien de l'hébreu, j'ai l'impression que cela ouvre bien des portes vers la guérison... Mais dans la réalité de tous le jours, comment mettre cela en pratique ![]() Encore merci, Gildas
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